SAINT MARTIN EN BIERE

Histoire de Saint Martin

 

Martin est né dans l’Europe Centrale en 316 ou 317 à Sabaria, actuelle ville hongroise de Szombathely. Ce fils d’officier Païen a été contraint d’embrasser très tôt la carrière des armes. Il reste un quart de siècle dans l’armée Romaine. Il a servi la garde impériale à cheval, allant de garnison en garnison en Italie puis en Gaule.

 

C’est en Gaule, en 356, qu’il terminait son engagement régulier et c’est là aussi, qu’aux portes d’Amiens,

il a fait à un pauvre ce que nous appelons « La charité de Saint Martin ».

Il aperçut un pauvre tout nu, qui sollicitait en vain la pitié des passants. Il n’hésita pas alors à tirer son épée, à couper son manteau pour lui en donner la moitié. Mais pourquoi la moitié ? A l’époque les uniformes des officiers Romains étaient financés moitié par l’Etat, moitié par l’officier concerné. Martin fit don de la moitié qui lui appartenait. Rentré dans la vie civile, il rejoignit le grand théologien Hilaire, évêque de Poitiers. Il mena la vie solitaire d’un ermite sur un domaine rural. En 371, Martin fut consacré évêque de Tours. Dès lors, l’histoire de Saint Martin jusqu’à sa mort est celle de son épiscopat.

 

Malgré ses missions et ses interventions auprès des grands, il restait l’homme simple, modeste, humble.

Il restait moine et vivait avec des moines. Il poursuivit pendant 26 ans, jusqu’à sa mort, une campagne de propagande et d’action militante contre l’erreur et le mal, contre l’idôlatrie et les superstitions, contre la misère humaine et les iniquités de tout genre.

 

Martin voyagea beaucoup : Trêves, Paris, Bordeaux, Chartres, Vienne. Il visitait ses paroisses rurales souvent à pied. Il mourut le 8 Novembre 397 près de Tours. De la Touraine et des bords de Loire, le culte de Saint Martin a rayonné jusqu’aux extrémités du pays Gaulois et depuis, sa popularité est universelle.

 

 

Histoire de Saint Martin en Bière

 

Les forêts en Gaule sont très importantes. Sous le règne de Clovis, la nôtre est située dans celle du Gatinais. La partie de forêt située entre Melun et Fontainebleau s’appelait vers l’an 1000 : Biera Sylva et ce jusqu’à la Révolution. Le patronyme de notre commune est matérialisé par une statue équestre de Saint Martin en bois polychrome qui représente la partition du manteau.

 

Vers le 4ème siècle, un château fort avait été construit à Saint Martin en Bière. Il fut détruit ainsi que la première église construite vers 1120 en 1436, lors de la terrible guerre de Cent ans. En 1190, Guillaume de Saint Martin meurt aux croisades devant Saint Jean d’Acre. En 1226, est signalé André de Forges, chevalier et suzerain du fief. Saint Martin et Forges passent successivement des seigneurs de Milly à ceux de Fleury. Le petit hameau nommé Macherin quant à lui, dépendait des seigneurs de Chailly. C’est en 1443 que Denis de Chailly donne à sa fille Jeanne, un domaine sur Saint Martin en Bière c'est en 1588, que le seigneur de Fleury, Henri Clausse, annexe la terre de Saint Martin en Bière puis par la suite en 1682, prend possesion de la ferme de Champs à Forges.

 

En 1789, Saint Martin en Bière est séparé de la paroisse de Fleury, le fief de Macherin qui dépendait du seigneur de Chailly est ajouté à la commune qui devient ainsi une entité commune aux trois villages, Saint Martin en Bière, Macherin et Forges. Le premier maire de la commune fut Nicolas Roux en 1790.